Édition 2021
LES CONSTRUCTIONS
1 - LE WORKSHOP
48°24'32.8"N 6°04'15.7"E
En une semaine l’équipe formée d’étudiants et accompagnée d'un encadrant architecte à crée un projet expérimental sur mesure.
Belvédère, plateformes, scène se superpose dans une structure qui s'implante au creux ce cette ancienne carrière.
Epousant la topographie chaotique de la falaise la structure verticale accompagne le visiteur dans une ascension ludique et vertigineuse.
2 - L'ANTRE
48°24'30.2"N 6°04'10.7"E
Pour la centralité, le patio à l'intérieur. Projet entre le mobilier et le pavillon. Espace utile : s’asseoir pour pique niquer, flâner, lire,... Idée d’un mini foyer.
Façade pré-fabriquée avec trois modules de brises-soleil incliné : va créer des jeux de lumière, expérimentation - hâte de voir ce que ça va donner in fine. Bois brûlé à l’extérieur et normal à l’intérieur - renforce l’idée d’un extérieur et d’un intérieur.
3 - LA GONFLÉE
48°24'35.3"N 6°04'00.1"E
Le projet permet de prendre de la hauteur, de découvrir le paysage progressivement. C’est un cube flottant dans la prairie dans lequel on s’introduit par le dessous, pour s’élever progressivement en gravissant les marches escarpées, nous menant à surplomber le paysage de la colline et ses environs.
De manière constructive, la structure correspond à deux gradins se faisant face pour devenir des escaliers très verticaux permettant d’accéder au sommet de l’édifice.
4 - L'ÉCHAPÉE
48°24'38.9"N 6°03'43.5"E
La construction est un assemblage simple de tasseaux dans les 3 dimensions, qui assurent sa stabilité, son contreventement et génère les deux encadrements marquant l’entrée et le panorama ainsi que les gradins intermédiaires qui les connectent. Les côtés et le toit seront habillés de branchages trouvés in situ, permettant de fondre l’abri dans le paysage.
5 - LE SONOSCOPE
48°24'56.9"N 6°03'29.0"E
Deux ouvertures, une petite pour que je puisse y coller l’oreille et une grande pour que le fossé puisse me parler. Une expérience amplifiée qui me fait redécouvrir ce lieu étrange, introspectif et oublié. J’écoute, je peux voir et même crier, cet endroit qui m’intimidait ne m’effraie plus maintenant. Tout de bois, cet objet curieux m’attire jusqu’au fond de ce creux que je n’avais pas vu. D’un côté, les premières maisons de Vaudémont me surveillent. De l’autre, la source et le sentier m’appellent. Ici, je suis seul, je suis caché. Le ciel me reste ouvert mais je replonge vers le sol. Je retourne à mon incongruité.
6 - LE REMPART
48°25'03.4"N 6°03'12.8"E
Reprise de la fortification et répétition de la forme des ruines, la construction prend la forme d’un mur habité épais (à l’image des murs du donjon) dans lequel l’équipe semble creuser un espace pouvant être utilisé par les promeneurs.
L’approche est historique afin de redonner la volumétrie du donjon en partie disparu en refermant l’espace du donjon. Le but était également de parler de l’état de ruine avec l’utilisation d’un bardage déconstruit.
7 - BRUNEBASSE
48°25'06.6"N 6°03'20.1"E
Sa petite ascension permet de retrouver un point haut et redonne sa frontalité au mur et son point haut sur le paysage autour qu’il célèbre. Le projet, s’il est orienté, rayonne et cadre également partout, selon que l’on y entre et que l’on veuille regarder ici, ou là.
Notre installation est une contemplation active, un passage vivant du jeu et de l’appropriation. Les mailles transparentes qui le parent racontent cette occasion de recueillement et de jeu.