↘︎ HABITER
LES TERRITOIRES
En s’implantant dans la commune rurale de Vaudémont, dans le Saintois (54), le festival entend proposer un moment d’ouverture culturelle dans un lieu où on ne l'attendait pas forcément. La ferme Vautrin, épicentre des festivités, fait cohabiter les ateliers de construction, les espaces de collaboration, les réunions de travail et les nombreux moments de partage. C’est en vivant ensemble pendant plusieurs semaines, en prenant pleinement conscience du lieu dans sa diversité, que nous souhaitons rendre ce rendez-vous incontournable, et que le public - acteurs locaux, touristes, festivaliers - s’y reconnaisse pleinement.
↘︎ APPRENDRE ET PARTAGER
Le cœur du festival, c’est également l’accompagnement de tous les publics, novices ou non, qui cherchent à découvrir et s’approprier de nouveaux savoir-faire, de l’utilisation des outils aux techniques constructives plus complexes. Les journées sont rythmées par les échanges avec des encadrants présents tout au long du chantier pour guider les gestes et pour assurer la sécurité des participants. Parmi les expériences qui s’étoffent, les conférences-débats sont aussi des moments privilégiés pour réinterroger nos connaissances, nos valeurs, les confronter parfois.
↘︎ S’INSCRIRE DANS UN TEMPS LONG
Depuis sa naissance, l’écho du Marteau se veut un lieu où l’architecture est un préalable à une réflexion plus vaste sur la manière d’habiter le monde. Pourquoi, pour qui, comment construire encore ? Des déplacements à la matière, de la nourriture à l’énergie, le festival incarne un temps consacré à la réflexion sur les enjeux concrets de la transition, un pas de côté, où il entend convaincre pas nécessairement par le dire, mais surtout par le faire.
↘︎ FAIRE BIEN
AVEC MOINS
Le festival ambitionne de devenir un véritable laboratoire low-tech, de l’usage de matériaux bio-sourcés et locaux à l’utilisation d’outils à main, sans recours à d’autres énergies que la nôtre (tout en sachant qu’elle sera fournie par une alimentation locale !). Cette ambition vaut pour la construction en premier lieu, mais plus généralement pour l’empreinte globale de nos activités. La géographie particulière du lieu, légèrement isolé sur la colline, se révèle être un atout pour réfléchir à la meilleure façon de modérer l’impact des flux de matières et d’énergie, à tous les niveaux.
↘︎ UTOPIES CONCRÈTES
Le collectif tient une place centrale pendant ces quelques semaines. A différentes échelles, de la construction à l’animation ou à la logistique, la vie du festival s’organise autour d’équipes qui évoluent au cours du temps. En répondant à des besoins variés, en s’engageant dans la vie quotidienne du groupe, tous les participants partagent ainsi des moments uniques et font émerger progressivement la conscience commune du festival et ses multiples finalités.